Le second sultanat de Genç Osman - Episode 4
Un hôpital s'est crée non loin de la tour de Marina. Elle a proposé qu'il soit mitoyen afin qu'ils partagent le jardin de plantes médicinales.
C'est Maeve qui le prend. J'ai toute confiance en ses capacités.
Pour ma part, j'ai un gros problème politique à régler.
Ils doivent s'éloigner un temps.
Il m'en doit une!
Je m'en doutais... Ca s'ébruite.
Pourquoi ne pas demander l'aide de Maeve? Cela me permettra d'apprendre à la connaître.
Elle ne mâche pas ses mots!
Sa méthode est... peu orthodoxe.
Maeve recrute des comédiens pour jouer les malades.
La comédie se met en place.
Je n'aime pas jouer sur la crédulité des gens... Mais c'est peut-être parce que je ne l'ai pas fait que cela m'a coûté la vie la dernière fois. Mettons fin à ça. Je me sens mal à l'aise et indigne de mon trône...
Voilà pourquoi je n'aime pas les mensonges...
Je me déteste tellement...
Mais Meleksima, comme toujours, me remonte le moral et là, personne ne saura briser ma joie : elle est enceinte!
Quel bonheur!
Allons-nous retrouver notre petit Ömer, cruellement assassiné par ma tante?
Meleksima s'arrondit de jour en jour.
Et pour apaiser mes angoisses, elle se fait examiner par Maeve : le Ciel soit loué, tout va bien!
L'accouchement arrive et nous avons une fille, ma petite Zeynep! J'avoue que je m'attendais à ce que ce soir Ömer. Dans ma première vie, il était mon premier enfant, né de Meleksima. Il a fait de moi un père.
Oh, ne croyez pas que je suis déçu, je suis heureux de retrouver Zeynep!
Dans ma première vie, j'ai épousé à des fins politiques (et aussi parce que je l'appréciais assez, on ne va pas se le cacher), Akile Hanim. Elle était la fille d'un religieux populaire et j'avais besoin de sa popularité. Cela a fait de la peine à Meleksima, même si elle comprenait mon geste, mes raisons et surtout qu'elle était mon âme toute entière.
De ma seule nuit avec Akile sont nés des jumeaux, Mustafa et Zeynep. On a tué Mustafa le jour où on a voulu m'assassiner...
Puisqu'Akile n'est pas ici, sur cette terre, peut-être est-ce logique que tous mes enfants naissent de mon grand amour?
La chevalerie de Meleksima, mon amour du travail mais aussi ma malédiction. Ma pauvre enfant.
Mais quel bonheur de la serrer à nouveau contre moi!
Ma fille, "ma précieuse". C'est ce que son prénom veut dire en turc: la belle ou encore la précieuse de son père.
Pendant ce temps, Maeve gère la fausse peste.
Fini, enfin!
J'ai hâte de passer à autre chose. Du genre faire croire à ma fille que je lui ai piqué son nez.